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NOTES

D’après une autre version, c’est Villieu qui fut chargé de mener les prisonniers à Boston, et qui éprouva de graves ennuis en cette circonstance. Bacqueville écrit à ce sujet : « Que ne firent-ils pas à M. de Villieu qu’ils prirent dans le temps qu’il fut envoyé avec les prisonniers. Il s’était embarqué avec eux dans une chaloupe, mais il ne put arriver au jour fixé… On l’arrêta. On le mit même dans une prison fort étroite, où il pâtit beaucoup ; il trouva le secret de mander son désastre au comte de Frontenac sur un petit morceau de papier écrit de son sang, faute d’encre ». Charlevoix raconte qu’Iberville donna immédiatement la liberté aux cent soldats mais qu’il confia les officiers à Villieu. Villebon n’apprit que deux ans plus tard l’aventure de Villieu.

(27) P. 124. Broadhead, IX, 642.

(28) P. 125. Church, 207.

(29) P. 127. Niles, 241, Sylvester, II, 488, Mather et Belknap donnent une version un peu différente, dont Parkman s’est inspiré.

(30) P. 127. Sylvester, II, 492.

(31) P. 127. Niles, 243.

(32) P. 128. « L’objet principal de l’envoy du bastiment qui porte cette lettre à Pentagouet avec des ordres de vous la faire tenir exprez et seurement, est particulièrement pour vous dire que vous ayiez à préparer 300 canots de 4 à 5 hommes de ceux qui sont propres pour aller sur les petites rivières avec des vivres autant qu’ils en pourront porter, et pour un mois s’il se peut pour mil hommes des troupes et des Canadiens et mesme jusqu’à 1500, s’il est possible, que vous tiendrez disposez à marcher sur les ordres que vous en recevrez prescisement dans le temps convenable au dessein de Sa Majesté qu’elle ne peut vous expliquer icy. Elle m’ordonne de vous dire qu’elle vous permettra de le commander vous-mesmes si cela vous convient » (Arch. de Québec, Rapp. 1928-1929, 326.

(33) P. 129. Broadhead, IX, 659.

(34) P. 130. Arch. de Québec, op. cit., 365.

(35) P. 130. Ibid., p. 380.

(36) P. 131. Les Abénaquis ont terminé l’année (1698) « par un coup d’une grande vigueur, s’étant rendus maîtres, la hache à la main, d’un fort qui n’était qu’à six lieues de la capitale de la Nouvelle-Angleterre, et dont la garnison avait été toute prise ou tuée » (Charlevoix, II, 223). Il s’agissait de Lancaster ou d’Oyster-River (Niles, 244).


CHAPITRE VII.


(1) P. 132. Archives, C11 D2 fo 118.

(2) P. 132. Arch. d’Ottawa, Rapp. 1899, p. 253 et 338. Le 25 juin 1712, le ministre écrivait à Ramezay : Je conviens de la nécessité de marchandises à bon marché pour les sauvages, mais les temps sont trop durs. Le 27 février 1703, Brouillan faisait connaître au ministre que les sauvages de Pentagoët semblaient vouloir rester neutres : les Français, trop loin d’eux, n’allaient plus leur porter ce dont ils avaient besoin, ni chercher les pelleteries qui étaient leur seule ressource.