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Page:Daviault - Le Baron de Saint-Castin, chef abénaquis, 1939.djvu/208

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LE BARON DE SAINT CASTIN

(13) P. 116. Archives, C11 D2 fo 220.

(14) P. 117. Niles, 235, Parkman, 385, Sylvester, II, 479.

(15) P. 117. Arch. de Québec, Rapp. 1927-1928, 249, 264, 273.

Brouillan écrivait au ministre, le 27 février 1703, que Villieu était affligé d’un esprit chagrin et d’une morgue insupportable.

(16) P. 117. Bacqueville raconte différemment (243-244) la scène de la présentation des chevelures : Les sauvages rassemblés en conseil par Frontenac se livraient, selon leur coutume, à l’orgie d’une éloquence fleurie et échangeaient force colliers avec les Français. « Les Abénaquis ne disaient mot. Jusques alors ils avaient écouté fort paisiblement toutes ces contestations, ils commençaient à s’ennuyer d’être spectateurs, lorsqu’ils présentèrent en pleine audience quelques chevelures anglaises. Pour nous, dirent-ils, nous allons continuer une forte guerre contre les Anglois ».

(17) P. 118. Sylvester, II, 482.

Deux jours après le grand conseil, raconte Bacqueville (247), Frontenac recevait des nouvelles de l’Acadie que lui faisaient tenir Saint-Castin et Thury. Taxous, séparé de Villieu, avait fait des ravages dans la Nouvelle-Angleterre, Phipps, se reposant sur le traité de paix, était tranquille « Le peuple fut si effrayé de cette irruption que si ce général n’eut promis de le venger à ses propres frais, il eût connu risque de la vie ».

(18) P. 118. Arch. de Québec, Rapp. 1927-1928, 188.

(19) P. 118. Sylvester, II, 484.

(20) P. 119. Drake, 304.

(21) P. 119. Charlevoix, II, 147.

(22) P. 119. Niles, 237.

(23) P. 119. Niles, 238.

(24) P. 120. « Les sauvages de ces cantons continuent toujours à harceler ceux de Boston, jusques à leurs portes… Ils ont rompu toutes négociations avec eux depuis la tromperie que les Anglois leur firent cet esté dans leur dernière conférence » (Frontenac au ministre, 4 nov. 1695).

(25) P. 123. « Nous sommes arrivez le 14 du présent mois sur les 3 heures après midy, et il y avoit plus de 4 heures que tous les sauvages et la chaloupe où estoient les hommes et les canons avec les dettachemens de Naxouac et des vaisseaux estoient arrivez au portage et avoient desjà mis un mortier et deux canons à terre et que les sauvages s’estoient allez poster autour du fort. Nous ne fusmes pas plustot mouillez que 15 sauvages vindrent du portage à nostre bord, y prirent des vivres et partirent dans le mesme temps pour se rendre à un petit passage par où les Anglois pouvaient passer la nuit pour aller à Pescatouet ou à Boston » (Extrait de la relation faitte par Mr. de Gouttin de la prise du fort de Pimiquid, des Monts déserts le 22 aoust 1696, Arch. d’Ottawa, Rapp. 1912, 173.

(26) P. 124. Sur l’expédition de Pemquid. Journal de Beaudoin ; Le Jeune (Iberville) ; Niles, 239 ; Parkman, 400 ; Charlevoix, II, 179.