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LA DOCTRINE DE L’AMOUR
ou
TAJ-ULMULUK ET BAKAWALI[1]

ROMAN DE PHILOSOPHIE RELIGIEUSE
4e article. — Voir les numéros d’Avril, Mai et Juin 1858.


CHAPITRE XI.


Selon le désir du ministre, le préfet de police se mit donc en route pour le Mulk-Nigarin, c’est-à-dire le domaine merveilleux de Taj-ulmuluk, précédé d’une avant-garde et entouré de cavaliers, Lorsqu’on se fut un peu avancé dans le chemin, les gens de l’avant-garde poussèrent des cris, parce qu’ils voyaient dans cette forêt un feu dont les flammes allaient jusqu’au ciel. Cependant les cavaliers avancèrent encore ; mais ils ne tardèrent pas de voir la terre d’or qu’on avait annoncée et le château enrichi de pierreries. Ils se convainquirent alors que ce qu’on avait pris pour du feu n’était que le château même, et que les flammes qu’on avait cru apercevoir n’étaient que son éclat.

  1. Il s’est glissé une erreur dans le titre du Roman hindoustani publié dans nos nos d’avril, mai et juin. Au lieu de La Doctrine de l’Amour, ou Zaïn-Ulmuluk et Bakawali, lisez :

    La Doctrine de l’Amour ou Taj-Ulmuluk et Bakawali.