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« Les penfées qui lui vinrent fur ce fujet, lui firent abandonner l'étude particulière de l'Arithmétique & de la Géométrie, pour fe donner tout entier à la recherche de cette Science générale, mais vraye & infaillible, que les Grecs ont nommée judicieufement Mathesis, & dont toutes les Mathématiques ne font que des parties. Après avoir folidement confideré toutes les connoifTances particu- lières que l'on qualifie du nom de Mathématiques, il reconnut que, pour mériter ce nom, il falloit avoir des rapports, des pro- portions, & des mefures pour objet. Il jugea de là ([M'ity avoit une Science générale, deflinée à expliquer toutes les queftions que l'on pouvoit faire touchant les rapports, les proportions & les mefures, en les conjidérant comme détachées de toute matière; & que cette Science générale pouvoit à trés-jufle titre porter le nom de Mathesis ou de Mathématique univerfelle, puis qu'elle renferme tout ce qui peut faire mériter le nom de Science & de Mathématique particu- lière aux autres connoiffances, »
(A. Baillet, Vie de Monfieur Des-Cartes,
169I, t. I, p. II2-II5.)
��A. Note sur le texte.
Pour l'établissement du texte des Regulce, nous avons eu la pré- cieuse collaboration de M. Jules Lachelier, à qui nous sommes rede- vables de plusieurs corrections et conjectures des plus heureuses. Voici les principales :
Page 36.1, 1. 21-26 : phrase reconstruite en adoptant mirabitur H, qui rend inutile comperiet A, ajouté sans doute pour donner une construction à la phrase, qui n'en aurait pas eu avec mirabiles.
Page 368, 1. 25 : animadvertunt.
Page 372, l. 22-23 : note b.
Page 377, 1. 14 : didœ.
Page 409, 1. 9-10 : capacitatem.
Page 412, 1. 28 : primam cutem.
Page 41 5, 1. 22 : difpoftionem.
Page 422, 1. 14 : ternarij.
Page 424, 1. 10-14 : phrase reconstituée avec la ponctuation convenable.
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