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Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, X.djvu/607

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Supplément. 59^

» nium curuarum tangentes, quàm areas, folida, & centra graui- » tatis omnium figurarum curuis & redis comprehenfarum polFis » accipere. »

Page i2-i3 : « Prop. III. — ■ Veâis naturam & proprietates iuxta Mechanica » ClariJJimi viri cogilaliones explicare : & varias Arijlotelis qiuv- Ph'Enomena. » Jiionesfoluere, vel foluendarum methodum tradere. »

Toute la de'monstration qui suit, p. i2-i3 : « Sit CH veflis, » ...dupla fuerit lineœ OI », est la traduction, mot à mot, d'un texte de Descartes, dans la lettre à Mersenne, du i3 juillet ib38, t. III, p. 235, 1. I, à p. -237, 1. 23. La figure est exactement la même que celle de la p. 236, et les lettres sont aussi les mêmes. Le texte de Descartes a d'ailleurs pour titre : « 3 Exemple. — Du Leitier. »

Mersenne agissait ainsi, après avoir demandé et obtenu l'autori- sation de Descartes, comme nous l'apprend une réponse de celui-ci, du 2 février 1643, t. III, p. 61 3, 1. 23-27 • " P^"'" '^^ ^^'^^ ^°^^ » plaift d'employer en vos efcrits quelque chofe de ce que i'ay efcrit » des Mechaniques, ie m'en remets entièrement à voftre difcretion, » & vous auez pouuoird'en faire tout ainfy qu'il vous plairra. » Et à ce propos, corrigeons une erreur commise par nous, note a de cette p. 61 3. Trompés par ces mots : «ce que i'ay efcrit des Mecha- niques », nous avions cru qu'il s'agissait du petit traité de sep- tembre-octobre 1637, t. I, p. 435, etc. Mais ce petit traité, adressé à Huj'gens, n'était sans doute point sorti de Hollande, tandis que Mersenne entendait un autre traité, qu'il avait reçu lui-même à Paris, au sujet de la question géostatique, comme en fait foi, outre le passage cité ci-avant, l'alinéa qui va suivre, plus d'autres passages encore que nous citerons, et qui sont également traduits du texte de Descartes.

Page 24: « ...Porro, antequam veéti & librae finem imponamus, n iuuat hîc celeberrimam quaeftionem, quœ Geoftatico tradtatui » nomen dédit, proponere : num videlicet corpus idem minits aut » magis grauitet, cùm centra îerrœ vicinum ejl, cùm per libram in » illo traftatu examinata fuerit. Si priùs monuero ad pcrfedam » iftius difficultatis folutionem videri neceffarium, vt cognofcatur » caufa grauitatis : num fit aliqua qualitas interna corporibus, an » traftio terrœ, an impulfio aëris, aut quidpiam aliud? Quod cùrn » nondum innotuerit nobis, grauitatis conceptum vulgarem fuppo- » nemus. »

Cet alinéa termine la prop. VI. Vient ensuite la prop. VII, que Mersenne énonce ainsi, p. 25 : « hum idem corpus graue minus aut

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