Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, X.djvu/616

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6o4 Correspondance.

comme je n'ay rien appris de Seneque & de pareils cau~ feurs pour l'intelligence de ce fecret, je tiendray à vne grâce Jignalée le moindre cfclaircijfement que vous nous y donnere"^.

Je vous efcris, Monficur, auec vne certaine confiance, 5 qu'il femble, a qui ne me connoijlroit pas, ou qu'vne très ejîroiéle amitié de quarente années, ou que quelque chofe de pareil dans les inclinations, m'auroit donné cette li- berté. Pour ce dernier, j'auoue qu'il y a vne fi grande dijlance de vos penfées aux miennes, & que je me fens fi lo foible auprès de vous, qu'on ferait trompé de penfer que vous m'aimafiie'^par rejjemblance. Quant à l'autre, je ne vous peux celer, que mon cœur efi tellement porté à vous aimer & re/peûer, que fi je n'ay les mérites d'vne longue affeélion, j'en ay la chaleur & la fermeté, & l'efperance i5 que le temps me donnera ce feul auantage qui me manque pour viure auec vous comme je le defire, & efire creu plai- nement, difant que je fuis,

Monfieur,

Vofire très humble 20

& très obeifiant feruiteur, Signé : Chanut.

��Lettres CDL, CDLII et CDLXl. {TomeJV, pages SsJ et 525, 53i-2, 5So.]

FONTAINE DE HORNHAUSEN.

Sur cette fontaine de Hornhausen, dont la vogue merveilleuse se répandit jusqu'en Suède à la cour de la reine Christine, on trouve

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