Supplément. 609
ce que les affaires & l'eftude ne lailTent quafy aucun temps libre à cette Princeffe, qui le ménage auec auarice. quoi- que le Ibnieil luy en ode peu.
Page 542, 1. 6 : n'accompagnoient pas mal] accompagnent, ace qu'on dit, fort bien.
1.7: avant ny au vent] ny au foleil de midy ajouté.
1. 10-12 fous lefquelles... les horrunes.] fous lefquelles, lorf- qu'elle eft couuerte d'vn hongreline auec vn petit collet comme les hommes, vn eftrangerqui furuiendroit au milieu de la chaffe, demanderoit où eft la Reine.
1. 18-23 : Tes penfe'es... à profiter] toutes fes penfecs, & pour conclure cette defcription par ce qui nous a donné fubjed de la defirer, j'eftime, Monfeigneur, que fon ambition elt plus attachée au defir d'accroiftre fon propre mérite par Ion trauail, qu'à eftendre plus auant fes conqueftes en Alle- magne par la valleur de fes fujets. Ce n'eft pas qu'elle foit pourrefufer ce que la fortune luy donnera: elle proffitcra...
1. 25 : leur Eflat puiffant & leurs fujets heureux.] leur Nation puiffantc. Mais je tiens pour certain, en l'eftat prefent des penfées de la Reine de Suéde, qu'elle ne voudroit pas différer, le repos de la Chreftienté par la feule efperance d'augmenter fon partage dans l'Allemagne.
��Lettre CDLXII, Chanut a Descartes, i" décembre 1646. ( Tome IV, page 58i-583.)
Le texte complet de cette lettre se trouve dans une copie MS., conservée à Paris, Archives des Affaires étrangères, Suède, 164S- 1646, Vol. 10, f. 376-379. Nous le reproduisons ici intégralement.
A Monjîeur Des Cartes, à Egmond, le premier Décembre 1646,
Monjîeur, Si ie croyois mon affeéîion, aujfytoji que i'ay receu vne 5 de vos lettres, i' y fer ois refponfe dans la chaleur qu'elle
Œuvres. V. 77
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