Masculins : klʹαs (cleas) « tour d’adresse », gén. klʹαsə (cleasa) ; fʹis (fios) « connaissance », gén. fʹαsə (feasa) ; fuəχt (fuacht) « froid », gén. fuəχtə (fuachta) ; avec alternances quantitatives (§ 7) ; drɑum (drom) « dos », gén. dromə (droma) ; glʹαun (gleann) « vallée », gén. glʹαnə (gleanna) ; rœh (roth) « roue », gén. rohə (rotha) ; ʃuk (sioc) « gel », gén. ʃαkə (seaca) ; gnʹi:v (gníomh) « action », gnʹi:və (gníomha) à côté de gnʹi:vʹ (gnímh) marquant un flottement avec le type I dont on retrouverait des traces dans d’autres masculins de ce type.
Féminins : ənʹɑ:l (anál) « souffle », gén. ənʹɑ:lə (anála) ; lʹu:n (lionn) « bière », lʹαnə (leanna) ; olən (olann) « laine », gén. olə (olna) ; tous les abstraits féminins en ‑əχt, ‑ɑχt, ‑αχt (‑acht).
Quelques féminins accusent un flottement avec le type VIII : kluəs (cluas) « oreille », gén. kluəsə (cluasa) ou klueʃə (cluaise) ; rɑun (ramhan) « bêche », gén. rɑnə (ramhna) et rainʹə.
Les types de pluriel qu’on a le plus communément en face de ce singulier sont le type III en ‑ə (‑a) ; le pluriel en ‑i: (‑í), qui est celui des abstraits en ‑əχt et tend à s’étendre aux dépens du pluriel en ‑ə ; on a aussi quelques pluriels en ‑tə (‑ta), et divers types de pluriels faibles (voir § 48).
§ 28. Type III, B.
Variante du type précédent : en vertu de l’alternance signalée § 6, quelques mots terminés au cas direct par ‑v (‑mh) ont un génitif à voyelle longue, avec perte du ‑v ; knɑ:v (cnámh) « os », knɑ: (cnámha) ; rɑ:v (rámh) « rame », mais mαdʹə rɑ: (maide rámha), même sens, litt. « bâton à ramer ».
§ 29. Type IV, A.
Cas direct = datif = vocatif en consonne palatale/génitif en ‑ə (‑a) précédé de consonne vélaire.
Masculins et féminins. La plupart des monosyllabes sont du féminin.
Masculins : grʹeimʹ (greim) « prise, bouchée », gén. grʹαmə (greama) ; avec alternance irrégulière : klʹienʹ (cliamhain)