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ÉLÉMENTS DE PHYSIOLOGIE.

elle est plus grande dans la fibre unie au corps que dans la fibre qui en est séparée.

Cette force ne dépend ni de la pesanteur, ni de l’attraction, ni de l’élasticité.

Dans l’animal mort, la moelle épinière et le nerf irrités, le muscle se convulse[1].

Si le muscle est lié, ou si le lien de la moelle épinière d’où le nerf émane est comprimé, le muscle s’affaisse et la longueur succède[2].

des stimulants.

Il y a les stimulants physiques, il y a les stimulants moraux qui n’ont guère moins de puissance que les premiers.

Les stimulants moraux ôtent l’appétit à toute une compagnie.

La peur fait cesser le hoquet.

Un récit produit le dégoût, même le vomissement.

Toutes les sortes de désirs agissent sur les glandes salivaires, mais surtout le désir voluptueux.

Le chatouillement à la plante des pieds met en tressaillement tout le système nerveux. Un caustique ne produit qu’une sensation locale.

Les convulsions occasionnées par un stimulant violent sont intermittentes ; il y a un instant d’intensité et un instant de relaxation ; cependant l’action du stimulant est constante. Mais cette dernière proposition peut être inexacte.

Après une stimulation violente il y a un frémissement général.

Ce frémissement est une suite de petites crispations et de petits relâches qui secouent le crible général[3] et en expriment la sueur.

de l’homme.

Un assez habile homme a commencé son ouvrage par ces mots : L’homme, comme tout animal, est composé de deux sub-

  1. Nous disons se contracte.
  2. L’excitation du muscle venant à cesser, il s’allonge.
  3. La peau.