Le palais, le tour de la bouche, le gosier sont encore des organes servant au goût.
Aliments désagréables, nuisibles ; agréables, sains.
L’ODORAT.
La partie extérieure de l’organe qui discerne les odeurs est le nez.
Il y a le sinus pituitaire ; il y a la membrane pituitaire et ses glandes.
Le chien a l’odorat très-fin. L’ours blanc sent plus finement encore, et le phoque plus finement que l’ours blanc.
L’odeur sert aussi à discerner les aliments sains et malsains.
Les animaux qui ont à chercher leur proie au loin ou à discerner leur nourriture entre les plantes, ont l’odorat très-fin.
L’odorat s’opère au moyen d’une membrane pulpeuse, molle, vasculaire, papillaire, poreuse, qui tapisse la cavité interne des narines.
Grand nombre de nerfs très-mous et presque nus.
Mucus fourni par les artères, les défend. Cornets et cavernes qui donnent lieu à l’étendue de la membrane odorifère. Sinus, coquilles, etc.
Picotement de la membrane, éternument ; larmes descendant dans le nez délayent le mucus. Sympathie : odeur des médicaments, purge.
Cornets spiraux et nombreux dans les animaux à odorat fin.
Cornets parallèles et en peigne dans les poissons.
La morve ne vient point du cerveau ; c’est une excrétion utile et propre au nez.
L’OUIE.
Il faut distinguer dans l’oreille le méat auditif, le tympan, le labyrinthe.