Page:Durand - La pomme de terre, 1834.djvu/153

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Après avoir coupé la racine de guimauve bien menue, on la fait macérer dans l’eau pendant douze heures ; on passe ensuite, sans expression, au travers d’un blanchet, et, ayant ajouté le sirop de fécule, on fait cuire à trente degrés bouillant.

L’on obtient, par ce procédé, un sirop très-chargé de mucilage, fort odorant, et susceptible d’une longue conservation.

DOUZIÈME SECTION.
Sirop de Bourrache.

On prend de la bourrache fraîche ; on en pile la tige et les feuilles dans un mortier, avec un peu d’eau, pour faciliter l’expression du suc, et après l’avoir soumise, à la presse,

On prend :

Suc clarifié et filtré 500 grammes.
Sirop de fécule 2 kilogrammes.

On chauffe d’abord le suc de bourrache au bainmarie, dans un vase fermé ; on le laisse ensuite refroidir ; on le filtre, et, après y avoir ajouté le sirop de fécule, on lui donne, par la cuisson, trente degrés bouillant.

TREIZIÈME