Page:Durand - La pomme de terre, 1834.djvu/47

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 29 —

kilogrammes et demi de pain, un quart en sus ; il donna cinq kilogrammes de cette même farine céréale et cinq kilogrammes de farine de pommes de terre, et il obtint quinze kilogrammes de pain, six kilogrammes et quart, produit de la céréale, et huit trois quarts de la pomme de terre ; mais comparé avec celui de céréale pure, on y trouvait une différence marquante et au goût et à la couleur. Il donna six kilogrammes six cent soixante-six grammes de céréale, et trois kilogrammes trois cent trente-deux grammes de pommes de terre ; il eut quatorze kilogrammes de pain, huit un quart de la céréale, et cinq trois quarts de la pomme de terre : produit qui, comparé de nouveau avec celui de céréale pure, offrait encore une différence, mais moins prononcée que précédemment. Il fit encore cuire sept kilogrammes et demi de céréale avec deux kilogrammes et demi de pommes de terre en farine ; il en résulta quatorze kilogrammes de pain, neuf kilogrammes et demi de la céréale, et quatre et demi de la pomme de terre ; la différence avec le pain de céréale pure était presque imperceptible. Enfin, il donna à cuire huit kilogrammes de céréale et deux de pommes de terre ; il eut treize kilogrammes et demi de pain, dix de la céréale, et trois et demi de la pomme de terre ; pour le coup, celui-ci ne présentait aucune différence, si ce n’est celle d’être plus délicat.

Il est facile de concevoir, d’après ce qui vient