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Fig. 33. — Expérience de télégraphie électrique faite par Jean Alexandre devant le préfet de la Vienne (page 95).


pérances, durent abandonner sans retour leur entreprise.

Jean Alexandre paraît avoir consacré le reste de sa vie à la poursuite d’autres inventions, qui ne portèrent pas de meilleurs fruits que la précédente. En 1806, le Conseil municipal de Bordeaux faisait examiner par l’ingénieur en chef du département, un appareil destiné à filtrer l’eau de la Garonne, pour l’usage de la ville. Un local fut fourni pour l’installation de cette machine ; mais l’inventeur était trop pauvre : il ne put commencer l’entreprise.

En 1831, Jean Alexandre adressait au roi Louis-Philippe la description d’un nouvel aérostat dirigeable ; et l’on sait comment pouvaient être accueillis de tels projets. En 1832, il mourait à Angoulême, laissant une veuve qui, en 1853, mourut à Poitiers « dans la plus profonde misère », dit M. Gerspach.

Il nous paraît impossible de ne pas considérer comme un télégraphe électrique à cadran, le télégraphe intime, comme l’appelait Jean Alexandre. La description donnée par Delambre ; les explications détaillées du préfet de la Vienne ; ce conducteur qui s’at-