de 1867, on remarquait un grand nombre de ces reproductions galvaniques de matrices rares ou épuisées.
L’imprimerie impériale de France, qui n’a accueilli qu’assez tardivement les nouveaux procédés empruntés à la science moderne, commence néanmoins à entrer à son tour, dans la voie si heureusement tracée par nos voisins. Elle avait présenté à l’Exposition de 1867, différentes matrices de caractères chinois, palmyrénien, phénicien, etc., obtenus par la voie galvanique.
C’est avec satisfaction que l’on a vu figurer ces spécimens parmi les produits de notre imprimerie impériale, puisqu’ils dénotent la pensée de poursuivre, dans l’avenir, l’emploi des procédés empruntés aux sciences. Ces moyens sont peut-être, en effet, destinés à régénérer l’art de l’imprimerie, et à le mettre, sous ce rapport, en harmonie avec les autres branches de l’industrie moderne, qui doivent à l’application des sciences physiques leurs progrès les plus sérieux.
La galvanoplastie est utile aux imprimeurs pour le tirage des ouvrages clichés. Quand un ouvrage est destiné à un grand débit, et qu’il ne doit pas exiger de grandes corrections, on a pris l’habitude, depuis une vingtaine d’années, de le tirer sur clichés, c’est-à-dire de prendre avec du plâtre l’empreinte de la composition, et de couler dans ce moule de plâtre, l’alliage d’imprimerie. Ces pages d’alliage ainsi obtenues, servent à tirer l’ouvrage, sans qu’il soit nécessaire de le composer à nouveau.
Mais l’alliage d’imprimerie a peu de dureté, surtout celui qui sert à fabriquer les clichés : il ne pourrait suffire à un tirage considérable. De là l’usage de cuivrer la surface