Aller au contenu

Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 3.djvu/620

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

453, 454), Cet outil est, comme on le voit, terminé par une poignée. Cependant on fait plus souvent usage d’un manche à béquille comme le représentent les figures 455, 456, 457.

Fig. 455, 456, 457. — Bêche de drainage à béquille.
(Échelle de 0m,10.)

Un second ouvrier suit le premier et enlève la terre ameublie avec la bêche creuse que représentent les figures 458, 459, ou, avec de plus grandes dimensions, les figures 460 et 461.

Fig. 458, 459. — Autre bêche de drainage.
(Échelle de 0m,10.)

Un troisième ouvrier armé d’une bêche plus étroite fait une seconde levée de 0m,30 de profondeur et le second ouvrier nettoie le fond de la tranchée, avec sa pelle, et arrange proprement les talus qui ont une légère inclinaison.

Un quatrième ouvrier extrait la troisième levée de terre dont la profondeur est, en général, de 0m,23 à 0m,33 à l’aide d’une bêche encore plus étroite.

La terre qui reste au fond du fossé et que la bêche n’a pas enlevée, est extraite par l’ouvrier même qui bêche la terre, après qu’il a reculé de 2 à 3 mètres. Il se sert pour cela d’une drague plate à long manche, qu’il manie sans bouger de place. Cette drague a une largeur d’environ 0m,18 qui est la largeur même du fossé à cette profondeur. Les figures 462, 463 et 464 représentent cet instrument, de nettoyage. On achève la tranchée à l’aide d’une des écopes représentées par les figures 465, 466 ou 467, 468. Le fer des écopes ne doit avoir qu’une largeur à peu près égale à celle des tuyaux que l’on doit poser. Cette