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Fig. 164. — Servo-moteur Davis.


saire, à en construire un n’ayant que 0m,77 dans le sens longitudinal et 1m,06 dans le sens transversal du navire.

Il existe deux modèles différents de ce servo-moteur. Le premier, pour les grands navires, a les cylindres horizontaux disposés dans le sens longitudinal, et reposant sur un bâti creux en fonte. Le deuxième, dont nous donnons le dessin, a ses cylindres verticaux de façon à gagner un peu de place. Plus de 100 steamers de 250 à 3 000 tonnes sont pourvus de ce dernier système.

À bord des grands paquebots, la Champagne par exemple, il existe plusieurs appareils à gouverner. Sur ce dernier bâtiment, le gouvernail est commandé : 1o par un servo-moteur à l’avant, doublé d’une commande à bras ; 2o par un appareil à vis sans fin, à l’arrière ; 3o par un système de palan actionnant une poulie de grand diamètre, fixée sur la mèche.

Généralement, le servo-moteur est actionné de la passerelle, dans laquelle il est placé. La transmission des ordres aux timoniers et à la machine se fait, de la passerelle, par des télégraphes à cadran, portant les ordres en toutes lettres. Une aiguille qui se déplace, et peut s’arrêter devant ces ordres, est mue par un système de poulies.

Dans ses quatre derniers paquebots, la Compagnie transatlantique a organisé le téléphone à bord, pour la transmission des ordres ; les résultats ont été des plus satisfaisants.