mouvements de l’air, qlq’ils soient, depuis les plus faibles jusqu’aux plus violents. v. ⴹⵔ tăḍarout ‖ p. ext. « air ; odeur (bonne ou mauvaise) ; parfum (odeur agréable) ». (Ex. ouĕteṛ âḍou ichchâḍen ⁒ j’ai frappé une odeur étant mauvaise (j’ai senti (perçu) une mauvaise odeur) = ouĕteṛ âḍou ieżîden ⁒ j’ai frappé une odeur étant douce (j’ai senti (perçu) une bonne odeur)) ‖ p. ext. « parfum (composition matérielle servant à parfumer) » ; se dit de tous les parfums sans exception. Qlqf. on empl. dans le m. s. l’expr. âḍou ieżîden « parfum doux ». Diffère d’ăkerârou « parfum servant à faire des fumigations (parfum qlconque destiné à être brûlé) » ‖ âḍou n tiñhâr « odeur des narines » sign. p. ext. « odorat subtil ». Se dit des p. et des an. (Ex. ăhenkoḍ il âḍou n tiñhâr ⁒ la gazelle a l’odorat subtil).
— seheḍ ⵙⵂⴹ va. f. 1 ; conj. 113 « sebeḍ » ; ρ (isheḍ, iesîheḍ, éd iseheḍ, our isheḍ) ‖ souffler [le feu, une bougie, de la poussière, des brindilles, des ch. légères] ‖ peut avoir pour suj. une p., un an., ou une ch. ‖ se dit, p. ex., d’une p. qui souffle le feu avec la bouche ou avec un soufflet, qui souffle une bougie, qui souffle de la poussière ou des brindilles déposées sur un objet pour les en faire disparaître, du vent qui souffle le feu, une bougie, de la poussière etc. ‖ p. ext. « emporter dans son souffle » ‖ p. ext. « siffler (n.) (le suj. étant un serpent) ».
— sâhâḍ ⵙⵂⴹ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâhâḍ, our isehiḍ) ‖ souffler hab. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— asheḍ ⵙⵂⴹ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. ishîḍen ⵙⵂⴹⵏ), daṛ ĕsheḍ (ăsheḍ), daṛ ĕshîḍen ‖ fait de souffler ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— tasheṭ ⵜⵙⵂⵟ sf. φ (pl. tishâḍ ⵜⵙⵂⴹ), daṛ tĕsheṭ (tăsheṭ), daṛ tĕshâḍ ‖ soufflet (instrument servant à souffler le feu) ‖ se dit des soufflets de toutes dimensions.
ⴹ tiṭ ⵜⵟ sf. (pl. tiṭṭaouîn ⵜⵟⵓⵏ), daṛ tiṭṭaouîn ‖ œil ; source ‖ se dit des yeux des p. et des an. et des sources de toute espèce ‖ tiṭ n ĕchek « œil de plante » et tiṭ « œil [de plante s. e.] » signifient « fleur ». Il n’y a pas, dans l’Ăh., d’autre expr. pour signifier « fleur » ‖ tiṭ em Mess-îneṛ « œil de Dieu » sign. « justice de Dieu (justice d’après les règles du droit musulman) ». (Ex. ekf i-d tiṭ em Mess-îneṛ ⁒ donne-moi la justice de Dieu (viens avec moi en justice devant un juge qui juge d’après le droit musulman) = ekf âneṛ tiṭ em Mess-îneṛ, elḳâḍi ⁒ donne-nous la justice de Dieu, cadi (juge-nous d’après le droit musulman, cadi)) ‖ p. ext. « ouïe [de violon] » ; v. ⵎⵥⴷ imżad ‖ ilâ tiṭ « il a un œil [invalide s. e.] »