ⴼⵛⴾ toûf-ichkân ‖ v. ⴼ ouf.
ⴼⵛⵔ ăfechchara ⴼⵛⵔⴰ sm. φ (pl. ifechcharâten ⴼⵛⵔⵜⵏ), daṛ fechcharâten ‖ aigreur d’estomac.
ⴼⴷ oufad ⴼⴷ va. prim. ; conj. 85 « oufad » ; (ieffoŭd, ieffoûd, éd ioufad, our ieffoud) ‖ avoir soif de (act.) ; avoir soif (n.) ‖ d. le s. « avoir soif de », s’empl. au pr. le rég. dir. étant un breuvage, et s’empl. au fig. le rég. dir. étant une p., un an., ou une ch. qlconque ‖ p. ext. « souffrir de la soif (n.) » ‖ p. ext. « avoir soif de plaisirs amoureux (n.) ».
— sefed ⵙⴼⴷ va. f. 1 ; conj. 113 « sebeḍ » ; ρ (isfed, iesîfed, éd isefed, our isfed) ‖ faire avoir soif de (donner soif de [qlq. ch.] à) (se c. av. 2 acc.) ; faire avoir soif (donner soif à) (se c. av. 1 acc.) ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— toûfâd ⵜⴼⴷ va. f. 18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (itoûfâd, our itoufad) ‖ avoir hab. soif de (act.) ; avoir hab. soif (n.) ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— sâfâd ⵙⴼⴷ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâfâd, our isefid) ‖ faire hab. avoir soif de (se c. av. 2 acc.) ; faire hab. avoir soif (se c. av. 1 acc.) ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— fad ⴼⴷ sm. nv. prim. ; (pl. fâden ⴼⴷⵏ) ‖ fait d’avoir soif de ; fait d’avoir soif ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ sign. aussi « soif ».
— asfed ⵙⴼⴷ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isfîden ⵙⴼⴷⵏ), daṛ ĕsfîden ‖ fait de faire avoir soif de ; fait de faire avoir soif ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
ⴼⴷ effed ⴼⴷ va. prim. ; conj. 27 « eddel » ; (iffĕd, iffâd, éd iffed, our iffid) ‖ prêter [un an. ou une ch. qui doivent être rendus eux-mêmes] ; emprunter (d. le s. ci. d.) ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être prêté (d. le s. ci. d.) ; être emprunté (d. le s. ci. d.) » et « se prêter (d. le s. ci. d.) ; s’emprunter (d. le s. ci. d.) » ‖ sign. « prêter [un an. ou une ch. qui doivent être rendus eux- mêmes, com. un cheval, un manuscrit, etc., et dont il ne suffit pas de rendre l’égal com. dans un prêt d’argent, de blé, etc.] ; emprunter (dans le même sens) » ‖ quand effed signifie « prêter », la p. à laquelle le sujet prête se met au dat. ‖ quand effed signifie « emprunter », la p. de laquelle le suj. emprunte se met à l’ablatif et est accompagnée de ṛour « de chez » ‖ quand on veut préciser qu’effed sign. « emprunter », on l’accompagne d’ed (d, id, hid) particule signifiant le rapprochement, l’acquisition ‖ quand on veut préciser qu’ effed sign. « prêter », on l’accompagne d’în (hîn) « là ; là-bas » particule exprimant l’éloignement, la dépossession ‖ ex. effĕdeṛ essin selsa ṛour Moûsa, effĕdeṛ ien i Kenân ⁒ j’ai emprunté 2 vêtements de chez M., j’ai prêté un à K. (j’ai emprunté 2 vêtements de M., j’en ai emprunté un à K.) = effĕdeṛ-edd okkoż ĕmnâs, effĕdeṛ-în ien ⁒ j’ai emprunté 4 chameaux, j’ai prêté un (j’ai emprunté 4 chameaux, j’en ai prêté un) ‖ diffère