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ARITHMÉTIQUES.
et de la même forme, et que l’on a , on ne peut pas avoir . C’est le premier cas du no 131.
Soit et pair et , ce qui est toujours possible. Il y a deux cas à distinguer :
1o. Quand n’est pas divisible par . Soit , sera
positif et de la forme (ou de la forme ), et non
divisible par . On aura donc , c’est-à-dire, ,
d’où, par la proposition 11 du no 132, ; (car les propositions ont lieu pour les nombres et ) ; mais on a aussi
, donc (no 98).
2o. Quand est divisible par . Soit et ,
ou . Alors sera de la forme (c’est-à-dire ),
et premier avec et . Or on aura , donc aussi , donc
(proposition 11, no 132) ; mais on a aussi ,
à cause de , donc aussi .
138. Second cas. Quand est de la forme (), de la forme , et que , on ne peut pas avoir , ou . C’est le cinquième cas du no 131.
Soit, comme ci-dessus, pair et :
1o. Quand n’est pas divisible par , ne le sera pas non
plus ; d’ailleurs sera positif, de la forme (ou ) et ;
or on a , et partant (prop. 10, no 132) ; mais on
a aussi , donc , ou .
2o. Quand est divisible par . Soit et , on aura
ainsi ; alors sera positif, de la forme ()
et premier à et à . Or , et parconséquent ; donc
(prop. 13, no 132) ; mais on a , d’où il résulte
et .
139. Troisième cas. Quand est de la forme (), de la même forme, et que , on ne peut pas avoir .
C’est le deuxième cas du no 131.
Soit pris un nombre premier moindre que , dont ne soit
pas résidu (125—129) ; il faut considérer séparément deux cas,
suivant que ce nombre premier sera de la forme ou ;