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Page:Gauss - Recherches arithmétiques, traduction Poullet-Delisle, 1807.djvu/195

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ARITHMÉTIQUES.


 ; ce qui donne et , et comme , ni ne peuvent être égaux à zéro, car il en résulterait , ou , ce qui est contre l’hypothèse, et qu’ils ne peuvent être plus petits que , il s’ensuit qu’on a et .

Il est donc clair que l’on ne peut avoir  ; c’est-à-dire que si , aucun nombre entier ne peut être compris entre les fractions et , et qu’à plus forte raison zéro ne peut y être compris, ce qui prouve que ces fractions ne peuvent être de signes contraires.

191. Théorème. Si la forme réduite dont le déterminant est se change en la forme réduite de même déterminant, par la transformation , , ,  : 1o. tombera entre et , (pourvu que l’on n’ait ni , ni , c’est-à-dire que les deux limites soient finies), en prenant le signe supérieur, quand les deux limites sont de même signe que et le signe inférieur, quand elles sont toutes deux de signe contraire à celui de [1] ; 2o. tombera entre et (pourvu qu’on n’ait ni , ni ), en prenant les signes comme ci-dessus.

On a les équations

…(1)
…(2)


d’où l’on tire

   
  1. Il n’y a pas d’autre supposition à faire, puisqu’on a , et que d’après cela, par le no précéd., les limites ne peuvent être nulles toutes deux en même temps, ni de signe contraire.