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RECHERCHES


pas égal à zéro. En second lieu, soit  ; l’équation donne et  ; donc l’équation (2) devient  ; ainsi et sont de même signe, ce qui rend . Donc dans l’équation (3) on doit prendre le signe inférieur, puisque en prenant le signe supérieur, il s’ensuivrait que et seraient de même signe ; on a donc , ce qui est absurde par la même raison que ci-dessus. Pour la seconde partie du théorème, si nous supposons qu’on n’ait ni , ni  ; que et aient le même signe que et qu’on ait, en premier lieu, , l’équation donne , , donc l’équation (1) devient , ainsi et sont de même signe, ce qui rend . Partant, dans l’équation (6), il faut prendre le signe supérieur, et l’on a , ce qui est absurde puisque , et que n’est . Enfin, en second lieu, si l’on a , l’équation donne , . Donc l’équation (2) devient , ce qui rend . Ainsi dans l’équation (5), il faut prendre le signe supérieur, et l’on a  ; ce qui est absurde.

Le théorème est donc maintenant démontré dans toute sa généralité.

Puisque la différence entre et est , la différence entre et ou sera . D’ailleurs entre et , ou entre cette quantité et , il ne pourra tomber aucune fraction dont le dénominateur ne soit et (lemme précéd.). De la même manière, la différence entre et ou sera , et il ne pourra tomber entre cette quantité et l’une

quelconque