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ARITHMÉTIQUES.

Dans le premier cas, où , et partant , on aura

, , ,
, , ,


ce qui donne . Or on voit facilement que l’on peut prendre et de manière que soit le résidu minimum absolu de , suivant le plus grand diviseur commun des nombres , , c’est-à-dire, que ne soit pas plus grand que la moitié de ce commun diviseur, abstraction faite du signe, et partant toutes les fois que et sont premiers entre eux ; et étant ainsi déterminés, on pourra prendre tel que ne soit pas , à moins que l’on n’eût  ; mais alors on aurait  ; cas que nous avons exclu. Ainsi, dans le second exemple, on a pour la dernière forme , et en faisant , il vient , partant et en faisant . Ainsi, par la substitution


cette forme se change en .

275. Si l’on a une suite de formes ternaires équivalentes , , etc., et les transformations de chacune d’elles en la suivante, des transformations de en et de en on déduira (no 270) celle de en , de cette dernière et de la transformation de en , on déduira celle de en , etc. Ainsi , de cette manière on aura la transformation de en une forme quelconque de cette suite ; et comme (nos 268, 269) on déduit de la transformation d’une forme quelconque en une autre , la transformation de en , on pourra obtenir la transformation d’une forme quelconque de la suite, en la première .

Ainsi, pour les formes du premier exemple on trouve les substitutions

, ,  ;—— , ,  ;—— , ,
, ,  ;—— , ,  ;—— , ,
, ,  ;—— , ,  ;—— , , ,..


par lesquelles se change en , , , et de la dernière on déduit la suivante :