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ARITHMÉTIQUES.
vient superflu ; car ne conservant des valeurs de que celles
qui sont ses propres résidus, on est sûr, à plus forte raison, qu’il
ne restera plus de non-résidus de , ni d’aucune autre puissance
moindre que . Mais si ou a été employé avant , ce dernier ne peut rejeter que les valeurs de qui seraient résidus
de et non-résidus de ; donc il suffirait de prendre pour
, , , etc. ces non-résidus de .
322. Le calcul des nombres , , , etc. qui répondent à un
excluant quelconque donné , s’abrège beaucoup par les observations suivantes. Soient , , , etc. les racines des congruences , , , etc. , et la racine
de la congruence , on aura ,
, etc. S’il fallait effectivement trouver , , , etc.
par la résolution de ces congruences, ce procédé ne serait pas
plus abrégé que celui que nous avons indiqué plus haut ; mais
cela n’est point nécessaire. En effet, si d’abord est un nombre
premier, et que soit résidu quadratique de , il est clair, par
le no 98, que , , , etc., qui sont les valeurs des expressions , , , etc. , sont les non-résidus différents de ,
et par conséquent coïncident avec , , , etc., abstraction faite
de l’ordre, qui n’est ici d’aucune importance ; mais si, dans la
même hypothèse, est non-résidu de , les nombres , , , etc.
coïncideront avec les résidus quadratiques de , zéro excepté.
Si E est le quarré d’un nombre premier impair , et que
ait déjà été employé comme excluant, il suffit, par le no précédent,
de prendre pour , , , etc. les non-résidus de qui sont résidus de , c’est-à-dire, les nombres , , , … ,
(ou tous les nombres au-dessous de qui sont divisibles par ,
zéro excepté) ; on voit par-là qu’on doit trouver pour , , , etc.
absolument les mêmes nombres, disposés seulement d’une autre
manière. De même, si après l’emploi des excluans et on
fait il suffira de prendre pour , , , etc. les produits
de chaque non-résidu de par , et de là on tirera pour
, , , etc., ou les mêmes nombres, ou les produits de
E e e