405
ARITHMÉTIQUES.
Examinons maintenant si l’on ne pourrait pas employer comme
excluans des nombres premiers diviseurs de , et des puissances
de ces nombres. Soit la valeur de l’expression , il
est clair que l’on a toujours , quelque valeur
que l’on prenne pour et que parconséquent pour que l’équation proposée soit possible, il est nécessaire que soit résidu
quadratique de . Ainsi, désignant un diviseur quelconque
premier impair de , qui, par hypothèse, ne doit diviser ni ,
ni , ni parconséquent ; sera résidu de pour une valeur
quelconque de , et partant, ni ses puissances ne peuvent être
pris pour excluans.
Par une raison semblable, quand est divisible par , il est
nécessaire que l’on ait , pour que l’équation proposée soit possible ; donc pour une valeur quelconque de , on
aura , et partant, les puissances de ne peuvent
servir d’excluans.
Quand est divisible par et non par , on doit par la même
raison avoir , et parconséquent la valeur de l’expression est ou ; désignons-la par . Il est facile
de voir que, pour une valeur paire de on a et
pour une valeur impaire ; d’où il suit que l’on doit rejeter les valeurs paires quand , et les valeurs impaires
quand .
Enfin, quand est divisible par et non par , soit encore la valeur de l’expression , qui sera , , ou , et
la valeur de l’expression , qui sera ou . Comme
la valeur de est toujours , et partant
, si est pair, et , si est impair ; il est clair
qu’on doit rejeter toutes les valeurs impaires de , lorsque ;
toutes les valeurs paires, quand et , et quand
et , et que les valeurs conservées donnent toutes , c’est-à-dire, résidu de toute puissance de . Quant
aux autres cas, savoir, lorsque ou et , lorsque