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NOTES.

Note 26, p. 231.

Les travaux ultérieurs des physiologistes ont prouvé que le pollen ne sortait pas tout formé de l’orifice des vaisseaux spiraux. Dans son second mémoire sur les Marchantia polymorpha (1832), M. Mirbel a suivi la formation du pollen dans une anthère de potiron (Cucurbita pepo), depuis les premiers instants où la fleur est visible à l’œil armé du microscope, jusqu’à son développement parfait. Il a décrit et figuré ses différentes phases, pour ainsi dire pas à pas, et nous donnons ici les principaux résultats de ses travaux. 1o Dans le principe, l’anthère est une masse de tissu utriculaire renfermant des granules. 2o Peu de temps après, on voit de chaque côté de la ligne médiane de la masse, un groupe de quelques utricules qui ont pris plus d’ampleur que les autres, mais qui, pour tout le reste, sont semblables à elles. 3o Les granules de ces utricules se multiplient ; puis leur paroi s’épaissit et se dilate de manière à se séparer un peu de la masse granuleuse qu’elle contient. 4o Quatre lames partent de la face interne de cette membrane et séparent l’utricule qui sert de matrice au pollen en quatre loges. 5o Dans chacune de ces loges, il se forme un grain de pollen, résultant de la production de deux utricules dont l’une emboîte l’autre. Celle-ci contient les granules. M. Mohl a constaté que les sporules qui remplissent l’urne des mousses se forment de la même manière ; ce qui établit une singulière analogie entre les organes reproducteurs des végétaux acotylédones, et le corps fécondateur des plantes phanérogames.

Note 27, p. 231.

Goethe, dans ce passage, a probablement en vue le pollen solide des Asclépiadées et des Orchidées. Voyez sur ce sujet les mémoires de MM. R. Brown et Adolphe Brongniart.

Note 28, p. 234.

À tous ces exemples, on peut joindre les espèces du genre