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Page:Goethe - Œuvres d'Histoire naturelle, trad. Porchat (1837).djvu/468

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NOTES.

Stigmatophyllon que M. A. de Jussieu vient d’établir aux dépens des Bannisteria, et dans lesquelles cette forme pétaloïde est on ne peut mieux caractérisée.

Note 29, p. 235.

Ces apparences sont le résultat de simples soudures de la feuille avec le pédoncule de la fleur, et, à ma connaissance du moins, il n’existe point d’exemple de véritable feuille produisant des fleurs. Les organes florifères des Xylophylla sont des rameaux aplatis, naissant comme les autres à l’aisselle d’une feuille.

Note 30, p. 236.

Aucune plante ne prouve cette vérité d’une manière plus incontestable que le Mayna brasiliensis, Raddi. Son péricarpe est formé par les feuilles de la plante nullement modifiées et dont les moitiés libres se recouvrent mutuellement, tandis que leurs pointes forment les six styles qui couronnent le fruit. Le péricarpe est uniloculaire, ce qui devait être, puisque les feuilles ne sont pas repliées sur elles-mêmes. Parmi les plantes que nous avons journellement sous les yeux et qui démontrent le même fait, je citerai encore le Baguenaudier, les Helleborus, les Asclepias. Voy. pour d’autres exemples, planche IV, fig. 19, 20, 21, 22, 28, 29.

Note 31, p. 241.

Les paragraphes 87 et 88, 89 et 90 contiennent en germe toute la théorie de Lahire, développée par Dupetit-Thouars, sur la végétation. Dans le premier, Goethe insiste sur l’analogie du bourgeon avec la graine, que Dupetit-Thouars distinguait par les dénominations d’embryon fixe et d’embryon mobile ; Goethe accorde des racines aux bourgeons, et Dupetit-Thouars retrouvant ces racines dans la nouvelle couche d’aubier qui se forme chaque année, ne voit dans les racines de la plante-mère que la réunion de toutes les