Page:Goethe - Œuvres d'Histoire naturelle, trad. Porchat (1837).djvu/477

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
459
NOTES.

tout ce que Goethe a écrit sur la géologie, que s’il y a quelque chose à critiquer, ce sont les idées théoriques ; car, quant aux faits, ils semblent bien observés et constatés avec la précision qu’on doit attendre d’un esprit aussi lucide que le sien.

Clément-Mullet, 
Secrétaire de la Société de géologie.
Note 42, p. 383.

M. Delcros, officier supérieur au corps des ingénieurs géographes militaires, qui s’est occupé avec tant de succès de l’application du baromètre à la mesure des hauteurs, à bien voulu, à ma prière, discuter ces observations barométriques. Nous communiquons ici ses réflexions, certains que nous sommes qu’elles doivent profiter à la science.

Goethe a négligé plusieurs précautions importantes qui auraient donné à ses mesures un caractère d’exactitude qui leur manque. 1o Il ne dit point si les deux baromètres ont été comparés ; 2o si les températures données sont celles des baromètres ou de l’air ; 3o Si les échelles thermométriques sont celles de Réaumur ou centigrades ; 4o À quelles températures étaient les baromètres, ou s’ils ont été réduits préalablement à une température normale. Cependant on peut adopter les hypothèses suivantes comme étant celles qui réunissent-le plus de probabilité en leur faveur. Nous supposerons donc : 1o que les baromètres sont comparés et corrigés de leurs différences ; 2o que les températures données sont communes aux baromètres et à l’air ; 3o que les échelles thermométriques sont de Réaumur.

Ceci admis, nous allons comparer entre elles les moyennes générales de toutes les observations des quatre jours sans avoir égard à leur correspondance horaire, afin d’obtenir un résultat aussi exact que possible. En procédant ainsi, nous avons, en millimètres et avec l’échelle thermométrique centigrade :