Page:Hachette - Correspondance sur l’École Royale Polytechnique à l’usage des élèves de cette école, tome 2, 1813.djvu/20

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toutes les projections de sur l’axe des seront de même longueur ; on prouve de la même manière que toutes les projections des sur l’axe des sont de même longueur ; on peut donc supposer les axes des et des dans un même plan , perpendiculaire à celui des . et sont les angles du plan avec les axes des et des  ; le point étant l’extrémité d’un quelconque, il est évident qu’en menant parallèle à , sera la projection de , sur l’axe des  ; or, dans le triangle , on a :

ou
donc
et par la même raison
et

sont les projections de et faites sur le même axe des par des plans parallèles à ; donc en égalant la somme de ces trois projections à , on aura la première des équations  ; on obtiendroit de même les deux autres par les valeurs de et de .

Il est à remarquer que le nombre des constantes qui entrent dans les équations , ne peut pas être réduit ; car il faut au moins trois quantités pour déterminer la pyramide triangulaire formée par les axes des , des et des  ; il en faut au moins deux pour déterminer la position de chacun des axes des , , , par rapport à l’un quelconque des axes primitifs ; les constantes nécessaires sont donc au nombre de neuf, comme on les voit dans les équations . Mais si l’on supposoit les axes des , , [1], perpendiculaires entr’eux, en nommant les angles d’une droite perpendiculaire au plan des avec ces axes, on auroit :

donc,

et par la même raison,

  1. Note de Wikisource : Correction formule (x"), (y"), (z")