Page:Hauvette - Littérature italienne.djvu/230

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iw Li1··réRA·ruiiE irntsuuk Sans se draper, ksdriiine les hurhanistes, dans la tdge de Tite-Live —— son réoit est toujours animé, et Vise ii la précision plus qu’h llanipletir, —# il lui arrive de s’arrétei· zivec complaisance sur certnins épisodes, de tracer les portraits en pied de divers personnages et de colnposer en lcurs nonis de Verltables discours; tiitils ce ne sont pour lui que des occdsions dhiervenir dans son récit, pour y donner son avis motive sur les hoilitiies et leur conduite; ziussi s’applique-t-il moins $1 y faire étalage de qualités orzitoires, qu’E»1 y enfermer une appreciation d’én- semble sur certaines crises importantes. Lé Style d’ail- leurs n°est pus une des moindres béfxutés des Histoires floreizlines; depuis les tzltonnements de ses debuts, les progrés de l°éc1·ivain avaient été continue, de ses pre- miers riipports au Prince, des Discours 5 sd grande his- toire. Les expressions populaires, qui aliondeiit dans ses léttres, s’unissaient d’:ibord assez gauchement 51 certains latinisiiies, dont l’usage passait alors pour lnséparable du style noble; peu 31 peu ces élénients disparates se sont liondus `: ferment dans sa derniere dénvfe uné tranié harmonieuse ét forte, dont le i`ond est la langue cdlorée, expressive, de Florence, nuamcée seulement de inajesté romaine dans la structure savzinte cles longues périodes, encornbréés dlincidenteé ét un peu msssives; les lati- nismes sont rares dans la syntaxe proprement dite, et nheine dans le vocabnlaire. Cet lxéureuni équilibre ne devait que trop vite élre détruit su proilt dhrtificés plus savants, sux dépens du naturel st de la proprlété ‘. 1. Mschiuvel a encore lnissé dluutres écrits, dont il n'u pus été question ici, notamment une sorte de satire nllégorique en tercets, l`A.sinu d'oro, une nouvelle sn prese, un dialogue sur ln langue ltellenne, et surtout une célelire comédie, ln Mandragore. Je rcviendrui sur ces derniers •uvrsges, en pertieulier sur ls coxnédié, dims les ehspitres suivunti. `