Aller au contenu

Page:Hauvette - Littérature italienne.djvu/435

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ue nomaurxsms ur Auzssammo Mawzom Ms l’auteur lui-meme, Ildegonda (1820), et Ulrico e Lida (publiée tardivement en 1837); il fut moins heureux dans un essai plus ambitieux de poéme épique, i Lombard: alla prima crociata (1821-1826). Enfin ce fut un esprit essentiellement pondéré, timide méme a certains égards, aussi pen fait pour l’action poli- tique et révolutionnaire que pour la polémique person- nelle, Alessandro Manzoni, qui devint le chef reconnu du romantisme italien : il dut cet honneur au seul pres- tige du talent avec lequel il réalisa dans ses oeuvres les aspirations souvent confuses, qui poussaient sa généra- tion ai renouveler les vieilles formules de la poésie. II Issu d’une. noble famille lombarde — il ue porta jamais le titre de comte auquel il avait droit, — Ales- sandro Manzoni naquit at Milan le 7 mars 1785; sa mere était la fille du célebre Cesare Beccaria. Aprés des études médiocres, il se tourna de lui-méme avec passion vers les grands classiques, et débuta trés jeune par quel- ques compositions distinguées, ou l’on reconnait l’in- fluence des poétes alors en honneur : dans un Trion/b della liberta (1801), l’allégorie mythologique dérive en droite ligne de la Bassvilliana et de la Alascheroniana; d’ailleurs un vif sentiment d’admiration aH`ectueuse l’unit a Monti, auquel il dédia, en 1803, une idylle intitulée Adda. Trois Sermoni en vers libres (1803-4) se rattachent plutét a la satire dans le genre de Parini. Une sorte d’épitre, en vers libres également, adressée a sa mére (1806), sur la mort de Carlo Imbonati, celui-la méme pour qui Parini avait composé en 1764 son ode l'Edu-