Page:Hauvette - Littérature italienne.djvu/509

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ma zuouvmmwr LITTIEBAIIIE ma 1870 A 1914 489 récents, Dope 1`l lmmmzto (1893), le Danaidi (1897), Rime della Selva (1906), révclent un humoristp chez ce poéte philosophe 2 il aime a scrutcr les inmes de ses semblables pour en reconnaitre les aspirations, et les orienter vers un idéal capable de dormer du prix a la vie. Ses vers ne se contentent pas de charmer : ils font pcnser, en particulier ses Poemetti drammatici (1905). Parmi les éléves proprement dits de Carducci, il convient de rappeler surtout Giovanni Marradi de Livourne (1852-1920), qui a publié d’assez nombreux volumes de vers, dont les plus connus sont les Nuovi Canti (1891), les Ricordi lirici (1893), les Ballate mcderne (1895) et une Rapsodia Garibaldina en trois parties (1894, 1902 et 1903); — Severino Ferrari, bolo— nais (1856-1905), le disciple préféré, mort au moment de monter définitivement dans la chaire du maitre, a ressuscité avec un gout trés sur certaines formes de la vieille poésie populaire ; — Guido Mazzoni(né en 1859), professeur a l’u11iversité de Florence, un des plus bril- lants couférenciers de l’Italie nioderue, auteur d’ouvra- ges de critique et d’histoire littéraire d’une haute valeur, a fait entendre depuis 1883, en rythmes ingénieux et élé- gants, des accents d’une intimité séduisante, puisés de préférence dans les douces émotions de la famille et du foyer. Ses divers recueils de vers ont été réunis en un volume compact (Poesze, Bologne, 1913) divisés en quatre parties : Visioni e disegni -— Voci della vita — Ricordi e voti — Initiamenlu sapientiaé. G. A. Cesareo, de Me-ssine, professeur in l’université de Palerme (11. 1861), historien distiugué de la poésie italienne des premier-s siécles, a publié des volumes de vers dont les trois premiers (Le Occidentali, Gli [rmi, Le Consolatrici), forment le volume de ses Poesie publié