Page:Hauvette - Littérature italienne.djvu/570

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550 Lirrénarunu ITALIENNE teria » et d’administrer ses lopins de terre, il les vendit, se fixa ei Home on il vécut pauvrement, écrivant dans les gazettes, et publiant les romans qui attirerentl’attention sur lui. Ce sont des pages de son autobiographie, autour desquelles son imagination aniere a groupé des aventures sombres, expriiiiées dans une langue épre, parfois d’une force et d’un relief surprenants. La ville de Sienne, avec ses vieux mnrs, ses rues étroites et a pic, ses places cc au fond destjuelles le soleil est pis que l’eau dans un puits et on on endure un tourment qui va jusqu’au désespoir», domine tous ses récits. Ce n’est pas la Sienne séduisante, hospitaliére et variée qu’aiment les touristes ; Tozzi y a connu les plus tristes spécimens de Yhumanité. Cori gli occhi chiusi (u Les yeux férmés », 1919) a commencé sa réputation; Tre Croci (nn Trois croix », 1920) peut étre considéré comme son ceuvre la plus caractéristique et la inieux équilibrée. IZ Podere (La férme, 1921) n’a été publié qu’aprés sa mort. Cel; écrivain presqlie inculte fait parfois penser a Dos— toiewski, 51 Tchékof, a G. Verga, parfois at Proust ; mais les a-t—il bonhus ? Ercole Luigi Morielli, né surles rives de l’Adriatique, at Pesaro (ISS?.-1921), fut un grand voyageur, qui, aprés de longues randounées sur mer, composa divers recueils de nouvellés (Favcle peri re dbgg, 1909; Storie da ridere e ala piangere, 1918; Il trio Stefarzia, 1920); mais sa réputation fut uettement établié par deux drames mythologiques, Oribri (1910) et Glaucus (1919), drames, a vrai dire, pen propres a la représéntatioii, mais dont la conception originale, simple et poétiqué, faisait eipérer des muvres fortes et gracieuses. La tuberculoae brisa trop tot sa csirriere- Parmi les écrivains plus égés, dont Yactivité s’0st pro—