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Page:Hauvette - Littérature italienne.djvu/589

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LE sxouvxmizzvr urrizmraz ma 1915 A 1930 569 saisissant. C’est une représentation de ce que sera le jour terrible ou les morts ressusciteront et ou l’humanité vivra des minutes d’épouvante en attendant le jugement supreme; mais le dénouement en est aussi subtil qu’inat— tendu : il ne se passe rien, tout s’apaise, et un nouveau monde renait, régénéré, heureux. ll y a la des pages captivantes, dont l’intention demeure pourtant parfois impénétrable, mais ou ¢< se déploient avec une force lyrique singuliére une ame et une imagination de poete' ». Un volume plus récent, Ritratto del mia paese (1929), plus purement descriptif, constitue une série de tableaux, dont la force d’évocation est remarquable. Giovanni Comisso, de Trévise(1894), s’est fait apprécier surtout par ses impressions de voyage sur mer, qu’il a rapportées notamment de sa participation il Pcxpédition de Fiume. Bien des pages qu’il a écrites ei ses débuts sont fort discutables; mais dans ses volumes AZ vento delZ’Adriatic0 et Genie di mare (1928), ayant écarté toute facheuse cc littérature », il a trouvé des accents profonds, d’une belle sincérité. Corrado Alvaro (1895) a regu, au début de 1931, le prix de ct la Stampa » pour ses volumes Gente in Aspro- monte, Vent’ anni et La donna dell' isola. IV Certains critiques italiens, en abordant le chapitre relatif au théatre contemporain, poussent un soupir de satisfaction : ox Notre théétre actuel, écrit l’un d’eux, oonstituc ce que notre littérature possede aujourd’hui 1. Alfred Morlisr, Etudes italicnnes, Paris, 1930, p. 407 at M2.