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Essai sur la vie

et ils exigerent de leur fils qu’il prendroit sur les produits de sa place les rentes et même le remboursement de ces fonds.

Il avoit deux passions qui pouvoient déranger le financier le plus opulent ; l’amour des femmes, et l’envie de faire du bien. Mais il avoit de l’ordre et de la probité. Au milieu de tant de moyens de jouir, il sut jouir avec sagesse. Il destina d’abord les deux tiers de ses revenus au remboursement de ses fonds ; le reste fut consacré aux dépenses que son âge et la noblesse de son cœur lui rendoient nécessaires.

Il avoit cherché, au sortir de l’enfance, à se lier avec les hommes célèbres dans les lettres. Marivaux