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d’Helvétius.

étoit de ce nombre. Cet homme, qui a mis dans ses romans tant d’esprit, de sentiment et de verbiage, étoit souvent agréable dans la conversation. Il méritoit des amis par la délicatesse de son ame et la pureté de ses mœurs. Helvétius lui fit une pension de deux mille francs. Marivaux, quoiqu’un excellent homme, avoit de l’humeur et devenoit aigre dans la dispute. Il n’étoit pas celui des amis d’Helvétius pour lequel celui-ci avoit le plus de goût ; mais, du moment qu’il lui eut fait une pension, il fut celui de ses amis pour lequel il eut le plus d’attentions et d’égards.

Le fils de Saurin, de l’académie des sciences, n’avoit encore donné