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Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 1.djvu/28

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Essai sur la vie

vieux ou timide. Misérables oiseaux à qui on rogne les ailes, qui veulent s’élever, et tombent en se cassant les jambes ! Vous avez un génie mâle ; et j’aime mieux quelques unes de vos sublimes fautes que les médiocres beautés dont on veut nous affadir. »

Dans d’autres occasions, M. de Voltaire donne à Helvétius des conseils excellents, et que nous rapporterons, parce qu’ils peuvent être utiles à quiconque veut écrire en vers.

« Je vous dirai, en faveur des progrès qu’un si bel art peut faire entre vos mains : Craignez, en atteignant le grand, de sauter au gigantesque : n’offrez que des images