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Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 1.djvu/31

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d’Helvétius.

lents, quelque grands qu’ils soient, ne seront rien sans les siens. Je vous prêcherai donc éternellement cet art d’écrire que Despréaux a si bien connu et si bien enseigné, ce respect pour la langue, cette suite d’idées, ces liaisons, cet art aisé avec lequel il conduit son lecteur, ce naturel, qui est le fruit du génie. Envoyez-moi, mon cher ami, quelque chose d’aussi bien travaillé que vous imaginez noblement. »

Quelques hommes d’esprit, mais dont les idées n’étoient pas fort étendues, disoient souvent à Helvétius que la métaphysique, et en général la philosophie, ne pouvoit être traitée en vers. Il n’étoit pas fait pour les croire ; mais quel-