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d’Helvétius.

lustre. Il conoissoit parfaitement son fils ; c’est-à-dire qu’il avoit de grandes lumières, et qu’il étoit sans préjugés. Il vit avec plaisir ce fils sacrifier une grande fortune à l’espérance de la gloire. Helvétius regretta beaucoup un si excellent pere. Il refusa de recueillir sa succession, qu’il vouloit laisser entièrement à sa mere. Après de longues contestations, il obtint qu’elle la conserveroit. La mort de son pere étoit le premier malheur qui jusqu’alors eût troublé sa vie heureuse, et suspendu ses occupations. Il les reprit dès qu’il en eut la force ; et enfin, en 1758, il donna le livre de l’Esprit, dont je vais faire l’analyse.

L’auteur commence par examiner