Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 7.djvu/23

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Que les philosophes pénetrent donc de plus en plus dans l’abyme du cœur humain ; qu’ils y cherchent tous les principes de son mouvement ; et que le ministre, profitant de leurs découvertes, en fasse, selon les temps, les lieux, et les circonstances, une heureuse application.

Regarde-t-on la connoissance de l’homme comme absolument nécessaire au législateur ? Rien de plus important que l’examen d’un problême qui la suppose.

Si les hommes, personnellement indifférents à cette question, ne la jugeoient que relativement à l’intérêt public, ils sentiroient que, de tous les obstacles à la perfection de l’éducation, le plus grand c’est de regarder les