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SECTION II, CHAP. XX.

à-la-fois, et la maniere uniforme dont les hommes de tous les climats combinent les mêmes objets, et l’égale aptitude qu’ils ont à l’esprit.

contes religieux.

Ces sortes de contes, moins amusants que les premiers, moins ingénieux que les seconds, et cependant plus respectés, ont armé les nations les unes contre les autres, ont fait ruisseler le sang humain, et porté la désolation dans l’univers. Sous ce nom de contes religieux je comprends généralement toutes les fausses religions. Elles ont toujours conservé entre elles la plus grande ressemblance.

Entre les diverses causes auxquelles on peut en rapporter l’invention (31), je citerai le desir de l’immortalité pour la premiere. La preuve, si l’on en croit