leur, est le principe d’activité du pauvre, c’est-à-dire du plus grand nombre ; et le plaisir est le principe d’activité de l’homme au-dessus de l’indigence, c’est-à-dire du riche. Or, entre tous les plaisirs, celui qui sans contredit agit le plus fortement sur nous, et communique à notre ame le plus d’énergie, est le plaisir des femmes. La nature, en attachant la plus grande ivresse à leur jouissance, a voulu en
quant à la musique, aux spectacles, enfin à tous les arts du luxe ; c’est à l’amour, au desir de plaire, et à la crainte de l’ennui, qu’il faut pareillement en rapporter l’invention. Sans l’amour, que d’arts encore ignorés ! quel assoupissement dans la nature ! L’homme sans besoins seroit sans principe d’action. C’est au besoin du plaisir que la jeunesse doit en partie son activité et la supériorité qu’à cet égard elle a sur l’âge avancé.