seulement enlever à César ce qui est à César, mais vouloir frapper impunément César. S’il étoit possible que des catholiques superstitieux conservassent quelque idée du juste et de l’injuste, ces catholiques, révoltés à la lecture d’une pareille histoire, auroient le sacerdoce en horreur.
Un prince a-t-il promis telle année la suppression de tel impôt ? l’année révolue, manque-t-il hautement à sa parole ? pourquoi l’église ne lui reproche-t-elle pas publiquement la violation de cette parole ? C’est qu’indifférente au bonheur public, à la justice, à l’humanité, elle ne s’occupe
le juge de leur bonté ou de leur méchanceté est le seul juge légitime d’une nation ; les magistrats et les princes ne sont plus que les exécuteurs de ses sentences ; leur fonction se réduit à celle de bourreau.