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CAS DES ÉQUATIONS LINÉAIRES.

Étude de l’équation de Gyldén.

178.Envisageons donc l’équation suivante

(1)

Nous venons de voir que M. Gyldén, dans le cours de ses recherches, avait été conduit à envisager l’équation suivante (Cf. no 169, équations (α) et (β))

(2)

étant une fonction développable suivant les puissances de et périodique par rapport à

Or il arrive, dans les applications que M. Gyldén a faites de cette équation, que les termes les plus importants de sont de la forme

étant une fonction périodique de seulement, et que tous les autres termes peuvent être négligés dans une première approximation.

L’équation (2) peut alors être remplacée par la suivante

(3)

C’est une équation linéaire à second membre, dont l’intégration se ramène aisément, comme l’on sait, à celle de l’équation sans second membre correspondante, qui n’est autre que cette équation (1).

Étudions donc cette équation (1) et rappelons d’abord ce que les résultats généraux, démontrés dans le premier Volume au sujet des équations linéaires (Chap. II, no 29, et Chap. IV, passim) vont nous permettre d’en dire.

Ils nous apprennent d’abord que cette équation (1) admet deux intégrales particulières de la forme

et étant deux fonctions périodiques de de période et les