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CHAPITRE XX.

de et analogues à celles du no 127, étaient, comme il est aisé de le voir, de la forme suivante

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les et les ne dépendant ni de ni de et étant périodiques de période par rapport à

Si l’on fait ensuite et comme je l’avais annoncé, ne dépendent plus que de et non plus de

Ainsi, pour passer des séries du no 127 à celles de ce Chapitre, on fera et on ordonnera ensuite de nouveau suivant les puissances croissantes de Dans le cas particulier qui nous occupe, les nouveaux développements ainsi obtenus se réduisent à un seul terme, puisque ne contient que des termes en et des termes indépendants de

Tant que est plus grand que 1, est réel, et sont périodiques de période par rapport à Mais, si est plus petit que 1, devient imaginaire et c’est qui est réel ; il faut donc prendre alors et (et non plus ) sont périodiques de période par rapport à

Si nous considérons comme la variable indépendante, il y a donc une discontinuité qui tient à ce que la définition de change quand passe d’une valeur plus grande que 1 à une valeur plus petite que 1. Cet inconvénient sera évité si l’on prend pour variable indépendante.

Et en effet, si l’on exprime et en fonctions de et de les expressions que l’on obtient pour sont la continuation analytique de celles que l’on obtient pour

Partant donc des séries (2), c’est-à-dire des séries du no 127 et y faisant il vient

(2 bis)