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CHAPITRE XXV.

puisque la quantité sous le radical se réduit à pour Nous ne pourrions plus tirer cette conclusion si était nul : or il importe de pouvoir la tirer, à cause de la présence du radical dans

Considérons maintenant la seconde équation (2). La fonction qui y entre dépend de et de et est de la forme suivante

Les coefficients sont des constantes pouvant dépendre de et Les indices et peuvent prendre toutes les valeurs entières, positives, négatives ou nulles. J’ai mis en évidence, en le faisant sortir du signe le terme où ces deux indices sont nuls.

La seconde équation (2) nous donne alors

avec la condition

Sauf cette condition, les constantes et sont arbitraires ; je supposerai donc

Je déterminerai par la troisième équation (2) ; cette équation étant tout à fait de même forme que la seconde, se traitera de la même manière, et ainsi de suite.

En résumé, les dérivées et sont développables suivant les puissances de

Si l’on compare cette analyse avec celle du no 125, on voit qu’il y a entre elles une analogie parfaite. Seulement, au lieu de n’avoir que des exponentielles imaginaires

nous avons ici des exponentielles réelles

275.Une fois la fonction déterminée, nous pouvons, par l’application de la méthode de Jacobi, arriver à des séries analogues à celles du no 127.