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SOLUTIONS PÉRIODIQUES DU DEUXIÈME GENRE.

ou bien

(2)

et

(3)

L’équation (2) exprime que, si l’on suppose et liés par la relation admet un maximum ou un minimum.

Or, si l’on regarde un instant et comme les coordonnées d’un point dans un plan, la relation représentera une ellipse, car la forme quadratique (et par conséquent la forme ) doit être définie pour que puisse admettre un maximum ou un minimum. Or, l’ellipse étant une courbe fermée, la fonction devra présenter au moins un maximum et un minimum quand le point décrira cette courbe fermée.

Donc, quelle que soit la valeur constante attribuée à l’équation (2) admettra au moins deux racines, et deux racines d’ordre impair, car nous avons vu au no 34 qu’un maximum ou un minimum correspond toujours à une racine d’ordre impair. D’ailleurs ici, où nous n’avons plus qu’une variable indépendante, le théorème du no 34 est presque évident.

Cela posé, deux cas sont à distinguer :

Premier cas. n’est pas une puissance de dans ce cas on n’a pas identiquement

On aura donc et

L’équation est alors homogène en et Quelle que soit la valeur constante attribuée à elle nous donnera pour le rapport la même valeur.

Nous tirerons donc d’abord de l’équation (2) et, d’après ce