Page:Henri Poincaré - Théorie mathématique de la lumière, Tome 1, 1889.djvu/368

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
354
THÉORIE MATHÉMATIQUE DE LA LUMIÈRE

pas admettre que la vitesse de propagation des rayons longitudinaux soit nulle ; elle ne peut non plus être réelle, sans quoi une portion de la force vive due à la lumière incidente serait absorbée par ces ondes longitudinales et l’expérience n’indique aucune trace d’une semblable perte de force vive.

Nous sommes donc conduits à supposer que cette vitesse de propagation est imaginaire ; elle sera par exemple dans le premier milieu et dans le second. D’ailleurs et seront très petits. De cette façon les rayons longitudinaux seront évanescents (53) et n’absorberont pas de force vive.

Soient les composantes du déplacement dû aux vibrations transversales, les composantes du déplacement dû aux vibrations longitudinales, on aura :

Cherchons à satisfaire aux conditions en posant comme plus haut (210)

les les et les étant des fonctions de seulement.

Nous aurons, dans le premier milieu, c’est-à-dire pour

et dans le second milieu, c’est-à-dire pour