scrit des Gesta Francorum inconnu de nous[1] et fournit des variantes que nous désignerons par R.
IV. — Éditions. Ouvrages et textes à consulter.
1. Éditions antérieures. — La première édition est celle de Bongars (Hanovre, 1612), sur laquelle nous ne reviendrons pas[2]. Au xixe siècle, on n’a à signaler que deux éditions :
1o Recueil des historiens des croisades, publié par l’Académie des inscriptions et belles-lettres : Historiens occidentaux, t. III (Paris, 1866, in-fol.), p. 121-163. D’après la préface, signée H. W. (Henri Wallon) et A. D. (Ad. Régnier), l’édition avait été préparée par Philippe Lebas. Conformément à la théorie exposée dans cette préface et que nous avons réfutée, l’ouvrage porte le titre inexact de « Tudebodus abbreviatus ». Le texte est établi d’après le manuscrit A³ et l’édition Bongars.
2o Hagenmeyer, Anonymi Gesta Francorum et aliorum Hierosolymitanorum (Heidelberg, 1890, in-80). — Cette édition, surchargée de notes trop copieuses, est accompagnée d’une table chronologique et d’un index très commodes. Aux sources déjà utilisées par les éditeurs des Historiens des croisades, Hagenmeyer a ajouté les variantes des cinq manuscrits que nous avons désignés par A¹, A², C¹, C², C³, dont la collation lui avait été fournie par Riant. Il ne paraît pas en avoir tiré tout le parti désirable. D’après la théorie qu’il expose dans son introduction, le texte primitif lui paraît constitué par les leçons du manuscrit de Madrid (A¹) et de Bongars. Mais quand il a à choisir entre les variantes de A¹ et de B, il donne toujours raison à B et conserve
- ↑ Le manuscrit M de l’édition Hagenmeyer. Ce texte est aussi reproduit dans le Recueil des historiens des croisades (Historiens occidentaux, t. III, p. 305).
- ↑ Voir plus haut, p. XXVII-XXIX.
