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TRAITÉ DE LA LUMIÈRE.

40 minutes, dans lequel plan est donc C I la réfraction du rayon R C.

Que si l’on considère maintenant le point I comme au fond du cristal, et qu’il soit vu par les rayons I C R, I cr, rompus également aux points C c, qui doivent être également distants de D, et que ces rayons rencontrent les deux yeux en R r. Il est certain que le point I paraîtra élevé en S, où concourent les droites R C, rc, lequel point S est dans D P, perpendiculaire à Q q. Et si sur D P on mène la perpendiculaire I P, qui sera toute couchée au fond du cristal, la longueur S P sera l’exhaussement apparent du point I au-dessus de ce fond.

Soit décrit sur Q q un demi-cercle qui coupe le rayon C R en B, d’où soit menée B V perpendiculaire à Q q, et que la proportion de la réfraction pour cette section soit, comme devant, celle de la ligne N au demi-diamètre C Q.

Donc, comme N à C Q, ainsi est V C à C D, comme il paraît par la manière de trouver les réfractions que nous avons montrée ci-dessus no 31, mais comme V C à C D, ainsi V B à D S. Donc comme N à C Q, ainsi V B à D S. Soit M L perpendiculaire sur C L. Et parce que je suppose les yeux R r éloignés du cristal d’un pied ou environ, et par conséquent l’angle R S r fort petit, il faut considérer V B comme égale au demi-diamètre C Q, et D P comme égale à C L : donc comme N à C Q, ainsi C Q à D S. Mais N est de 156 962 parties, dont C M en contient 100 000 et C Q 105 032 : donc D S sera de 70 283. Mais C L est de 99 324, étant sinus du complément de l’angle M C L de 6 degrés 40 minutes, en