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TRAITÉ DE LA LUMIÈRE.

nombre 28. Or il est certain que le point I doit paraître en S, où concourent les droites R C, rc, prolongées, et que ce point S tombe dans la ligne D P perpendiculaire à G g, à laquelle D P si Figure 39 : Exhaussement apparent du fond d’un cristal de spath d’Islande.
Fig. 39.
l’on mène perpendiculaire I P, ce sera la distance P S qui marquera le rehaussement apparent du point I. Soit sur G g décrit un demi-cercle qui coupe C R en B, d’où soit menée B V perpendiculaire sur G g, et que N à G C marque la proportion de la réfraction dans cette section, comme au no 28. Puisque donc C I est la réfraction du rayon B C, et D I parallèle à C M, il faut que V C soit à C D, comme N à G C, par ce qui a été démontré au nombre 31, mais comme V C à C D, ainsi est B V à D S. Soit menée M L perpendiculaire sur C L. Et parce que je suppose derechef les yeux éloignés au-dessus du cristal, B V est censée égale au demi-diamètre C G, et partant D S sera alors troisième